[center]Loin des commérages
Ce matin, je m'étais levée du bon pied et je voulais rester heureuse le plus longtemps possible. Les cours passèrent vite durant la matinée, le déjeuné fut rapide mais maintenant j'avais une heure quarante cinq de trou entre maintenant et les prochain cours. Je venais de manger, rien de spécial comme d'habitude à l'universitée. Je me lève de table et prend mes affaires. Ne sachant trop ou aller, je marche dans les couloirs, à la recherche d'un endroit calme. Sur mon passage, des visages se tournent vers moi en chuchotant. Que des commèrent, mais ils n'ont rien à dire sur ca que je fais, je marche c'est tout. J'entend des " regarde c'est elle" , " ça y est, je suis en kiff" par les gars et des " ouah sa jupe!" , " ... pourquoi ils la regarde tous" des filles.
Les couloirs étaient bondés mais plus de la moitié parlaient de moi. Au début c'était marrant, maintenant ça en devient soulant. J'ai l'impression que les gens qui viennent me parler ne viennent seulement pour draguer ou paraitre mieux. Justement pour preuve, une fille d'allure comment dire poliment? de dame qui travaille arrie vers moi et me prend pour son amie du jour. En souriant, je continue mon chemin et la laisse en plan. Je deteste ce genre de fille, je ne suis pas du tout comme elles.
En regardant par toutes les portes , j'essaye de trouver un endroit oiu me poser. Les salles de classes, même pas en rêve. La bibliothèque, stressante. La salle soit disant calme, trop bruyante pour moi. Les couloirs, pour le moment bondés. Les toilettes, viva la vida. Le toit, je crois qu'un couple y est déja. Puis je passe distraitement devant un escalier qui ne mène nul part, ils ont condamnés la porte et donc il ne sert plus. Je passe cet endroit de quelques mètres puis retourne sur mes pas. Je monte la première rangée de marche et m'assoie sur la première marche de la deuxième. personne ne me voie ici. Je pose mon sac et ma veste à mes pieds. Je pousse un petit soupire de soulagement et pose ma tete contre la rembarde . Je commence à penser, de tout et de rien...
Une dixaine de minutes plus tard, j'entend des bruits de pas qui sont de plus en plus distincts. QUelqu'un arrive sans doute. Génial, on ne peut jamais être tranquille ici, du moins, je n'en ai pas l'impression.